Femme travaillant à l'ordinateur

Image: Shutterstock

Prévoyance vieillesse: De nombreuses femmes n’ont pas les moyens

08.12.201

En raison du travail à temps partiel et de revenus plus faibles, les femmes s’en sortent souvent moins bien que les hommes en matière d’AVS et de prévoyance professionnelle. En outre, elles économisent aussi plus rarement dans le 3e pilier, comme le montre une enquête représentative d’AXA. Près d’un tiers des femmes n’a même aucun 3e pilier, alors que celui-ci leur permettrait d’améliorer nettement leur prévoyance vieillesse. Raison principale: nombre d’entre elles n’en ont tout simplement pas les moyens.

En Suisse, près d’une femme sur trois doute de pouvoir maintenir son niveau de vie habituel lorsqu’elle partira à la retraite. C’est ce que montre une enquête représentative menée par AXA auprès de 1000 Suissesses et Suisses. Et cette inquiétude relative à la protection financière à la retraite s’accroît dans le sillage de la pandémie de coronavirus: une femme sur deux s’inquiète encore plus à ce sujet depuis.

Un tiers des femmes n’a pas de 3e pilier

Les inquiétudes des femmes ne sont pas infondées. En raison du travail à temps partiel plus fréquent et de revenus plus faibles, les études montrent que les femmes perçoivent en moyenne une rente du 1er pilier (AVS) et du 2e pilier (LPP) inférieure d’un tiers à celle des hommes, la majeure partie de ce «Pension Gender Gap» étant due à la prévoyance professionnelle.

Le 3e pilier permet de combler ce genre de lacune en matière de prévoyance. Mais les femmes qui sont plus fréquemment concernées par ces lacunes que les hommes épargnent plus rarement dans le 3e pilier: alors que quatre hommes sur cinq disposent d’une solution du pilier 3a, les femmes ne sont que près de deux sur trois. Principale raison: de nombreuses femmes ne disposent pas de l’argent nécessaire.

Le montant des revenus est déterminant

Ainsi, 68% des femmes qui ne disposaient pas d’un 3e pilier l’ont expliqué par le manque de moyens financiers. Les femmes travaillant plus souvent à temps partiel et ayant un niveau de revenus plus faible, il leur reste moins à consacrer à leur épargne de prévoyance individuelle. En effet, le fait qu’une personne effectue des versements dans le 3e pilier dépend fortement du montant de ses revenus. Plus le montant est élevé, plus la tendance à épargner dans le 3e pilier est élevée, tous sexes confondus: avec un revenu inférieur à 6000 CHF par mois, 57% des hommes et 56% des femmes épargnent dans le pilier 3a, tandis que pour les revenus supérieurs à 6000 CHF, ce sont 88% des hommes et 84% des femmes.

Les hommes misent plus souvent sur les titres

La solution du pilier 3a classique est la favorite des hommes aussi bien que des femmes, mais la part des personnes optant au moins en partie pour les titres a augmenté au cours des deux dernières années. Il apparaît que les hommes choisissent des solutions de placement en titres beaucoup plus souvent que les femmes et visent ainsi un potentiel de rendement supplémentaire (36% des hommes contre 22% des femmes).

Kristian Kanthak, responsable Prévoyance individuelle chez AXA Suisse: «De manière générale, les femmes investissent moins souvent que les hommes dans le 3e pilier et notamment dans les solutions de placement en titres. Cela s’explique d’une part par leur manque de moyens financiers, mais d’autre part les femmes indiquent souvent qu’elles ne s’y connaissent pas assez en titres et préfèrent donc miser sur une solution du pilier 3a classique.»

De nos jours, une prévoyance individuelle placée sur un compte 3a classique ne rapporte généralement que 0,2% d’intérêts au maximum. Avec un horizon de placement long, les fonds de placement en titres ayant une part d’actions élevée offrent un potentiel de rendement nettement plus important. Pour les personnes qui ont encore 20 ans ou plus pour épargner avant leur départ à la retraite, cela peut dans certains cas représenter une différence de plus de 100 000 CHF le moment venu.

Kristian Kanthak conclut: «Nombre d’épargnants pourraient donc encore bien mieux exploiter le potentiel du 3e pilier. Les femmes, notamment, qui ont d’éventuelles lacunes en matière de prévoyance en raison de leur travail à temps partiel ou de leurs interruptions de travail, pourraient l’améliorer nettement à l’aide du 3e pilier avec une part de titres, même si elles ne versent pas le montant maximal et optent pour une épargne plus modeste.»

Pour nombre de bénéficiaires, les rentes de l’AVS et de la LPP ne suffisent plus

La prévoyance vieillesse en Suisse est conçue pour que les 1er et 2e piliers garantissent à la retraite des rentes représentant environ 60% du dernier salaire et permettent ainsi aux bénéficiaires de maintenir leur niveau de vie habituel. Mais pour nombre de futurs retraités, les 1er et 2e piliers ne suffiront plus à atteindre les 60% du dernier salaire initialement prévus. En raison de l’allongement de l’espérance de vie, de la faiblesse persistante des taux d’intérêt et des difficultés en découlant dans l’AVS et la prévoyance professionnelle, les prestations des 1er et 2e piliers ne cessent de diminuer.

Dans le même temps, plus de la moitié des personnes interrogées indiquent qu’il leur faudrait au moins 60% de leur dernier salaire, voire davantage, pour maintenir leur niveau de vie habituel à la retraite. Les attentes pour la retraite sont donc élevées, tandis que les prestations des caisses de prévoyance se réduisent constamment. Le 3e pilier ne cesse donc de prendre de l’importance.

Autres résultats de l’étude >

Accéder à l’étude:

Cette enquête représentative en ligne a été menée par l’institut de sondage Intervista, pour le compte d’AXA Suisse, entre le 10 et le 17 février 2021, auprès de 1031 personnes âgées de 18 à 65 ans, en Suisse alémanique et en Suisse romande. L’enquête a été menée pour la première fois en 2019 et répétée en 2021 avec des questions supplémentaires (portant notamment sur le coronavirus).

À propos d’AXA

Quelque deux millions de clients en Suisse font confiance à l’expertise d’AXA dans l’assurance de personnes, de choses, de la responsabilité civile, de la protection juridique, dans l’assurance-vie ainsi que dans la prévoyance santé et la prévoyance professionnelle. Aux côtés des particuliers et des entreprises auxquels elle propose des produits et des services innovants, notamment dans la mobilité, la santé, la prévoyance et l’entrepreneuriat, relayés par des processus simplifiés et numériques, AXA encourage ses clients à avoir confiance en eux même dans les situations difficiles, à travers sa promesse de marque «Know You Can». Ses 4500 employés et 3000 collaborateurs de la Distribution s’engagent quotidiennement en ce sens. Comptant plus de 340 agences, AXA dispose du réseau de distribution le plus dense de Suisse dans la branche de l’assurance. AXA Suisse fait partie du Groupe AXA et a réalisé en 2020 un volume d’affaires de 5,7 milliards CHF.

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